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Comment est fabriqué un bijou KASSIOPEIA

fabrication bijoux dorés kassiopéia

C’est avec plaisir que je prends la plume pour écrire un article de blog afin de vous en apprendre plus sur mon processus de fabrication des bijoux KASSIOPEIA. Mais avant cela, j’aimerais me représenter rapidement pour celles et ceux qui tomberaient sur cette page par hasard ou grâce à la recommandation d’un.e ami.e.

Je suis Pauline Blanc créatrice et fondatrice de la marque KASSIOPEIA, c’est à dire des bijoux dorés, fabriqués en France avec amour et savoir-faire, empreints d’amour et de messages, destinés aux femmes audacieuses qui osent se célébrer pour celles qu’elles sont dans leur entièreté. J’aime que les bijoux que je vous propose vous racontent une histoire qui résonne avec la vôtre.

Mon processus de fabrication est composé de plusieurs étapes. Il faut savoir que pour pouvoir vous présenter une collection en boutique ou sur l’eshop du site internet, il me faut en réalité environ 3 mois de travail.

A l’étage de la boutique, se situe notre atelier. Il est réparti en plusieurs « coins » chacun correspondant un peu à une étape. Un de mes coins favoris est celui où tous mes apprêts en laiton brut sont répertoriés dans des casiers. Mais, me direz-vous, qu’est ce que c’est un apprêt en laiton brut ?

Il s’agit d’une petite pièce / élément / estampe en laiton qui est « tout « nu, sur lequel aucun travail de mise en forme, de soudure n’a été fait. A partir de ces apprêts, que j’achète à mon partenaire fondeur à Paris, j’imagine des collections. Vient alors la réflexion de savoir comment je les monte en bague, en pendentif, en boucles d’oreilles. Je me dessine des croquis pour savoir où il faudrait que je soude les anneaux, les tiges des boucles d’oreilles. Si je souhaite leur ajouter des pierres, il me faut penser à souder les sertissures qui les recevront etc. Ce travail d’élaboration prend un certain temps.

Ensuite, je fais les prototypes, soudures et mise en forme. Je scie le métal, j’emboutis parfois pour façonner la pièce et lui donner du mouvement, je soude tous les éléments, un à un. Jusqu’à ce que j’obtienne un prototype qui me donne satisfaction et dans lequel je projette le sourire de mes clientes. Je demande ensuite à Delphine qui m’assiste à l’atelier de m’aider dans l’étape de duplication de ces bijoux en cours de naissance. Nous partons toujours sur des petites séries d’une vingtaine de pièces environ.

Lorsque ce premier travail est terminé, il convient alors de faire un envoi à mon partenaire artisan doreur qui est basé sur Paris et avec qui je travaille. C’est un atelier reconnu pour la qualité de son travail et il collabore avec de nombreux créatrices et créateurs de bijoux. Je fais recouvrir ces apprêts et bijoux en laiton, avec de l’or 24 carats, c’est-à-dire de l’or pur. Pour les éléments colliers, boucles d’oreilles, bracelets ils reçoivent 1 micron d’or, ce qui leur confère une très bonne tenue dans le temps. Et pour les bagues je choisis intentionnellement de les faire recouvrir de deux fois plus d’or, car on ne pense pas tous le temps à les retirer lorsque l’on se lave les mains, il y a maintenant le gel hydroalcoolique qui fait davantage partie de nos gestes d’hygiène, et donc ,ce sont des bijoux qui nécessitent encore plus de qualité pour être bien résistants.

Il y a environ 1 mois de délais entre mon envoi et la réception. Mais une fois revenu, il reste encore beaucoup de choses à faire !

Pour être sûr que chaque élément reçoive la bonne dose d’or, le doreur pratique ce que l’on appelle une dorure à l’attache, c’est-à-dire que chaque moindre petit élément est attaché à un fil par une boucle pour ensuite être plongé dans un bain. La dorure se fait par électrolyse. Une partie de l’attache est faite par nos soins et une autre par l’équipe de notre doreur. Je peux vous assurer que cela prend un certain temps et que c’est un travail de fourmi. Mais cela garantit la qualité de vos bijoux. Cela n’a rien à voir avec les bijoux dont les éléments ont été dorés au tonneau, car dans ce cas là on ne peut absolument pas certifier que chaque élément a reçu la bonne dose d’or.

Vient ensuite l’étape de l’assemblage. Une de mes étapes favorites ! C’est là que je peux vraiment voir le bijou que j’avais imaginé. Je mets les perles, j’accroche la chaine, je pose les pierres dans les sertissures. C’est un moment plein de magie où je me sens dans ma bulle. J’ai toujours décrit cette étape comme des voyages intérieurs. C’est vraiment ma partie préférée !

De même que pour la soudure, Delphine m’aide également dans cette partie, car c’est elle qui est en charge de dupliquer tous les modèles des collections phares.

Enfin viennent les étapes finales, mais non des moindres ! Il faut prendre chaque bijou en photo, écrire la fiche produit sur notre site, le mettre en stock dans notre logiciel de caisse, puis lui trouver une belle place et le mettre en valeur dans la boutique.

Tout ce travail, toutes ces étapes pour avoir le plaisir de voir votre grand sourire lorsque vous le découvrez et que vous nous dites :  » c’est celui-là ! J’ai le coup de cœur ! Je me trouve si jolie avec ! « 

Quelle joie, quel bonheur de participer à cela !

J’espère que cet article vous aura plu et qu’il vous en aura appris un peu plus sur notre processus de fabrication. N’hésitez pas à nous laisser un commentaire ou à nous poser une question si vous souhaitez en savoir plus. De même nous disposons d’un livre d’or et cela est très précieux pour nous de lire votre ressenti d’expérience client en boutique et expérience d’achat sur notre site internet. N’hésitez pas à aller nous y écrire un petit mot !

 

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